Genre : Classique
Edition : Le livre de poche
Nombre de pages: 94
Quatrième de couverture
Qui est cet inconnu capable d'en remontrer au grand Czentovic, le champion mondial des échecs, véritable prodigue aussi frustre que antipathique? Peut on croire comme il l'affirme, qu'il n'a pas joué depuis vingt ans ?
Les circonstances dans lesquelles l'homme a acquis cette science sont terribles. Elles nous renvoient aux expérimentations nazies sur les effets de l'isolement absolu, lorsque, aux frontières de la folie, entre deux interrogatoires, le cerveau humain parvient à déployer ses facultés, les plus étranges.
Mon avis
Avec vingt quatre heure dans la vie d'une femme, j'avais été séduite par Stefan ZWEIG, avec le joueur d'échec j'ai voulu renouveler l'expérience et magie cela à refonctionner , le charme à réopérer.
Mais cette fois ci, Stefan ZWEIG, nous emmène dans une histoire beaucoup plus grave que dans le précédent livre. Cette histoire se déroule sur un paquebot, où voyage le champion du monde d'échec. Un homme riche et le narrateur vont le défier au échecs. Et pendant leur partie, un inconnu parmi les spectateur, leur souffle les coups à faire et ils emportent la partie. Mais qui est donc cet homme qui , d'après ce qu'il dit, n'a pas touché un echiquier depuis 20 ans.
Son apprentissage nous envoie pendant l'occupation nazis en Autriche, certains prisonniers, était enfermé dans des chambres d'hôtels mais laissés seuls pendant des heures, des jours sans voir la moindre présence humaine ou sans pouvoir parler à quelqu'un. Un jour lors d'un interrogatoire, prenant des risques il vole un livre. Il s'agit en faite d'un manuel d'échec. Pour lui se sera un moyen de tenir, une occupation. Seulement les échecs vont devenir son seul compagnons et peu à peu il en deviens dépendant , c'est pourquoi il n'a pas touché un jeu d'échec depuis si longtemps.
Cette nouvelle, nous montre l'extrême violence dont à fait usage l'armée nazie afin d'arriver à ses fins. Une violence dans ce cas là , morale et non physique mais tout aussi destructrice. Autant vous dire que cette nouvelle m'a touché, mais surtout m'a angoissé. Se dire que tout cela est vrai, là est le plus difficile je pense, on ne veux même pas imaginer, ce qu'on aurait fait à la place du personnage principale.
Pour finir , je dirai qu'il faut absolument lire Stefan ZWEIG, ces textes sont vraiment sublimes et pleins d'émotion.